MÉTÉORITES #8

Hiver 2019

En cette 3e année de Météorites, 62 projections plus tard, avec toujours le même enthousiasme, plein de joie et d’énergie, notre petit collectif cosmique est encore là. On a trouvé ce trimestre la merveilleuse salle du dernier étage de la bourse du travail – vue panoramique, buvette de lutte, attention les yeux – on y projettera Attica, documentaire rare sur la révolte des détenus de cette prison dans l’état de New York en 1971. Dans la salle sublime des années 60 de l’hôpital psychiatrique du Vinatier on convoque Madame la Diablesse, une comédie musicale égyptienne culte de 1949. Les copains d’hallucinations collectives nous offre une carte blanche, l’occasion idéale de montrer à l’Élysée une sélection de films occultes et libertaires. Au Bellecombe, dans cette autre salle mythique de cinéma de Lyon, ce sera une aventure intense, on part à la chasse à l’orignal : La Bête lumineuse de Pierre Perrault est un des plus beaux documentaires canadiens (1983). Lors de la 3e séance de cinéma pour l’oreille au GMVL il s’agira de carnaval et de métamorphose et si vous venez déguisés on vous offre l’apéro. Enfin, on commence ce programme par la Liberté, le portrait d’une prison unique, à ciel ouvert en Corse. On y écoutera les paroles des détenus, ce sera fort et le réalisateur sera là. Bref, installer une buvette à chaque fois, imprimer des sérigraphies, choisir un beau film dans un lieu unique, prendre le temps, on essaiera que chaque soirée soit une fête et on compte sur vous !

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Mardi 26 février, à 20h30

Au Zola, 117, cours Emile Zola, Villeurbanne

La Liberté (France, 2017, 2h26)

Documentaire de Guillaume Massart

Casabianda est une prison très singulière, dite « ouverte », au sein d’un vaste domaine agricole en Corse. À la place des barreaux, des murailles ou des miradors, on y trouve des arbres, le ciel et la mer… Au fil des saisons, Guillaume Massart s’y est rendu une année durant. Sous les frondaisons ou sur la plage, la parole des détenus, d’ordinaire passée sous silence, se libère petit à petit…

En présence du réalisateur.

Tarif: 5,80€. Ouverture des portes à 20h.

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Mardi 5 mars, à 20h

À la Bourse du travail, Salle Moissonnier (3e etage),

205 rue de Créqui, Entrée des syndicats, Lyon 3e.

CINÉ-LUTTE

Attica (1973, USA, 1h20)

Documentaire de Cinda Firestone

Le 9 septembre 1971, les détenus de la prison d’Attica se révoltent et prennent le contrôle des murs pour dénoncer leurs mauvaises conditions de détention. Quatre jours plus tard, la police de l’état de New York intervient. Il y a 43 morts et une centaine blessés. Une commission d’enquête est nommée. La réalisatrice revient deux ans plus tard sur ce massacre, mêlant les témoignages des survivants aux images officielles.

Entrée libre. Buvette de lutte dès 19h. Table de livres.

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Mardi 12 mars, à 20h30

Au Cinéma Bellecombe, 61 rue Inkermann, Lyon 6e

Projection BIG BANG #4

La Bête lumineuse (Canada, 1983, 2h07)

Une aventure documentaire de Pierre Perrault

Au Québec, trois amis partent à la chasse à l’orignal, le grand élan du Canada. Mais le gibier n’est pas toujours celui que l’on croit… Une partie de chasse comme métaphore des relations humaines, où l’individu est confronté à ses plus bas instincts mais aussi à la sublimation de ses désirs.

Tarif unique: 5€. Buvette du chasseur dès 20h

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Mardi 19 mars, à 20h

Au GMVL, 25 rue chazière, parc de la cerisaie, Lyon 4e

TYMPAN-PAN #3, Cinéma pour l’oreille

« Carnaval et métamorphoses. »

« Carnavàs! » : dans le vacarme, les chants et les cris, dans la forêt de symboles et des rites réinventés, dans la foule et ses bourgeonnements bizarres, Péroline Barbet propose une traversée hallucinée dans trois carnavals du sud de la France.

+ Diffusion de la série « Tiny Tunes » par Phaune Radio.

En présence des réalisatrices.

Prix libre, 5 euros d’adhésion. Ouverture à 19h30.

En collaboration avec le GMVL.

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Dimanche 7 avril, à 16h

Au Centre Hospitalier Le Vinatier, 95 Bvd Pinel, Bron

PROJECTION FOLLE #7
lieu magique, film culte, 35 mm

Madame la diablesse (1949, Egypte, 1h56)

Comédie musicale égyptienne de Henry Barakat

Asfour, un chanteur sans le sou, tombe amoureux de la fille de son patron. Il sombre dans le désespoir lorsqu’un inconnu lui offre une lampe magique. Elle libère un génie féminin, Kahramah, capable d’exaucer ses voeux les plus extravagants… Intrigues amoureuses, danses sirupeuses et musiques envoutantes, avec le couple star de l’époque: la danseuse Samia Gamal et le chanteur Farid El Atrache. Film culte de l’âge d’or du cinéma Egyptien.

Prix libre. Goûter dès 15h

Accès : entrée principale, à l’église prenez à gauche, projection en face du parc à biches.

En collaboration avec la Ferme du Vinatier.

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Samedi 13 avril, à partir de 14h

À l’Elysée, 14 rue Basse Combalot, Lyon 7e

HALLUCINATIONS MYSTIQUES

Célébrations occultes, messes noires, cultes souterrains. Les corps se libèrent des carcans sociaux et moraux dans ces œuvres qui transgressent les conventions formelles dans un esprit joyeux ou sombre mais toujours libertaire. À l’occasion de la carte blanche que nous offre Hallucinations Collectives, nous proposons deux séances autour des films de Kenneth Anger et autres ciné-magiciens du celluloïd.

Infos complètes de la journée (danse buto, stands de fanzines, projections de films)

sur www.hallucinations-collectives.com

affiches réalisées par Félicité Landrivon,
http://felicitonlandrive.tumblr.com/

MÉTÉORITES #7

Automne 2018

Et c’est reparti pour une nouvelle saison cosmique, avec un programme de rentrée comme on n’avait jamais osé en proposer jusque-là  : bol de nouilles sensuelo-déglingue pour la désormais mythique Projection Folle au Vinatier, astéroïdes aussi rares que recherchés en provenance du cinéma ethnographique et sensoriel nord-américain, sauvage bulle sonore pour le lancement de la saison des Mardis pour l’Oreille confortablement lovés dans le petit théâtre de la Villa Gillet (parc de la Cerisaie), pour finir avec le Big Bang de Noël, voyage dans le temps et l’extase formelle de Seijun Suzuki chez nos amies du Bellecombe. Au cœur de l’alignement scintillant, l’aveuglante Pluie de météorites – sans Hubert Reeves mais avec les Hallucinations Collectives – notre première grosse fête, 3 jours de folie et de cinéma à l’Elysée : cartes blanches, courtes nuits et pépites en kyrielles.

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PROJECTION FOLLE #6 – LIEU MAGIQUE, FILM CULTE, PROJECTION EN 35MM
Dimanche 14 octobre – Centre hospitalier Le Vinatier – Ouverture des portes à 16h, projection à 17h
95 Boulevard Pinel, Bron

TAMPOPO, Juzo Itami (1985, Japon, 1h58)
Film drôle et délicieux, fable érotico-culinaire suivant les déboires d’une jeune veuve, restauratrice, en quête de la recette du bol de ramen parfait. Encouragée par un routier de passage aux faux airs de cow-boy, la touchante Tampopo nous fait découvrir les rapports secrets que les Japonais entretiennent avec l’extase du manger.

En collaboration avec la Ferme du Vinatier
Après le film : dégustation de Ramen !
Prix libre
Depuis l’entrée principale du Vinatier, suivez les ballons !

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PLUIE DE METEORITES A L’ELYSEE
Du vendredi 26 au dimanche 28 octobre – Théâtre de l’Elysée
14 Rue Basse Combalot, Lyon 7

Un week-end de phénomènes cinématographiques pour fêter les 2 ans du collectif.
Alignement de planètes : Kung fu / porno / cannibalisme / cadavre exquis / matinale pour les enfants / documentaire rural / cuisine végétarienne / son indien.
3 jours de programmation dans le plus vieux cinéma de Lyon à l’Élysée, Guillotière

– Vendredi 26 : Soirée Kung-fu / Porno – en 35mm | Ouverture des portes à 19h
20h : DRAGON ROUGE CONTRE DRAGON NOIR, Chi Hu-Chen (Hong-Kong, 1976, 1h30)
22h : LES AFFAMES DU DESIR, Gerry O’Hara (Grande Bretagne, 1974, 1h30)
En hommage au lieu, cinéma de quartier qui programmait dans les années 70-80 des films de kung-fu le jour et des films coquins la nuit. Suranné et politiquement incorrect !
En collaboration avec Hallucinations collectives

– Samedi 27 :
11h: LA TAUPE #1 / séance jeune public : films iraniens et russes doublés en live par une taupe géante (à partir de 3 ans)
16h-21h : CINEMA PERMANENT en collaboration avec le Gran Lux (St Etienne), Artoung (Grenoble) et le Spoutnik (Genève). 5h non-stop. Salle ouverte : tu rentres, tu sors, tu re-rentres, tu vas boire un coup…
20h-23h : On mange et on fait la fête (bollyfood et son indien, ramène tes vinyls !)
23h : SÉANCE DE MINUIT : CANIBA, Véréna Paravel et Lucien Castaing-Taylor (France, 2017, 1h30)
Chocottes et pari risqué. Filmer l’innommable, montrer l’indicible : en 1981, Issei Sagawa assassine puis dévore une de ses camarades pour assouvir ses fantasmes sexuels. Un regard dévorant et dévoré.

– Dimanche 28 : Un dimanche avec Pierre Creton
Accompagné de la philosophe Mathilde Girard.
“On ne se rappelle pas les jours, on se rappelle les instants” Pavese
16h : LA VIE APRES LA MORT (2002, France, 23min) – L’HEURE DU BERGER (2008, France, 39min)
18h : Repas partagé entre nous, vous, ils, elles et eux…
19h30 : SUR LA VOIE CRITIQUE (2017, France, 2h40)
La nouvelle version de Sur la voie. Suivre Pierre qui quitte la ferme de ses parents pour voir la banlieue parisienne et Yassine qui veut marcher à travers la campagne pour voir la mer. Suivre la ligne critique entre Normandie et Seine-Saint-Denis et aller, au rythme de la marche, contre la destruction de l’expérience.

Tarif pour chaque séance : 3/5€
Bar sur place durant tout le week-end

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CINEMA + ETHNOGRAPHIE + EXPERIENCE SENSIBLE
Un programme conçu autour du Sensory Ethnography Lab, qui dans la tradition de l’ethnologie visuelle nord-américaine produit de véritables OVNI cinématographiques. Toujours autant d’expériences sensibles, immersives et comme en suspens.

Mardi 6 novembre : Cinéma le Zola – 20h30 : Soirée d’ouverture
117 Cours Emile Zola, Villeurbanne
LINEFORK, Jeff Daniel Silva & Vic Rawlings (2016, Etats-Unis, 1h38)
Lee Sexton est une légende oubliée du banjo, un mineur à la retraite vivant à Linefork, dans le Kentucky.
En présence de Jeff Daniel Silva, membre du Sensory Ethnography Lab
Tarif unique : 5€80

Samedi 10 novembre : MJC Monplaisir Le Karbone
25 Avenue des Frères Lumière, Lyon 8
Trois films, trois expériences immersives respectivement dans le culte des morts à Bénarès, Inde ; dans un téléphérique népalais conduisant à un temple hindou et dans le désert de Sonora entre le Mexique et les Etats-Unis.
14h : FOREST OF BLISS, Robert Gardner (1986, Etats-Unis, 1h30)
17h : MANAKAMANA, Stephanie Spray & Pacho Velez (2013, Etats-Unis/Népal, 1h58)
20h30 : EL MAR LA MAR, J.P. Sniadecki & Joshua Bonnetta (2017, Etats-Unis, 1h34)
En présence de Jeff Daniel Silva, membre du Sensory Ethnography Lab
Tarif : 3/5€ par séance

En partenariat avec le festival Interférences et l’association Tillandsia
Bar et restauration sur place

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TYMPAN-PAN #1
Les mardis pour l’oreille
Mardi 13 novembre : Parc de la Cerisaie, dans le petit théâtre de la Villa Gillet – 20h
25 Rue Chazière, Lyon 4
Des renards qui détalent, des arbres qui craquent, des bêtes qu’on entend mais qu’on ne voit jamais. En Automne, on s’enfoncera dans la forêt, sur la piste animale. Nous nous perdrons dans les mousses et les souches. A l’affût, oreilles aux aguets. Pour écouter les voix de la forêt et ses cris d’alarme ; ses alertes.
Avec les pièces de Felix Blum (Gran Sabana), Bernard Fort (Brain Fever), Marc-Antoine Granier (Manque animal), Marc Namblard (Les amours de Goupil), Anne De Sterk (Homme Animal’sol), Péroline Barbet (Animal#1), Phonophore/Tarabust (L’écufreuil)

De 20h à 22h
Entrée libre + Adh GMVL (à prix libre)
Restauration sur place
En collaboration avec le GMVL et Phaune Radio

À écouter assis ou allongés (amenez-vos coussins !)

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PROJECTION BIG BANG #3
Mardi 18 décembre : Cinéma Bellecombe – 20h30
61 rue Inkermann, Lyon 6

LA MARQUE DU TUEUR, Seijun Suzuki (1967, Japon, 1h39)
Descente aux enfers d’un yakuza déchu. Pur objet de cinéma conçu pour le seul plaisir des yeux et des oreilles. Geste suicidaire d’un cinéaste acculé qui fera de lui un paria de l’industrie mais aussi un héros pour toute une génération (Jarmusch, Wong Kar-Waï, Tarantino…)

Tarif unique : 5€
Buvette habituelle à l’entrée dès 19h30.

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Graphisme par Félicité Landrivon
http://felicitonlandrive.tumblr.com/

MÉTÉORITES #6

Projections stellaires

Cinéma * Musique * Cosmos

Printemps / été 2018

Climat social explosif, montée de sève, hausse des températures, retour des hirondelles et des abeilles, le printemps nous appelle, et le collectif Météorites vous propose la sixième saison des aventures intergalactiques. Au programme : chirurgie optique à l’Eglise St-André avec les pellicules de Paolo Gioli, luttes huileuses et défis spectaculaires dans le jardin magique du Shrubbery, plongée en apnée au Japon avec des pêcheuses de poulpe au Zola, projection angoisse dans les souterrains du fort de Bron, ou voyage mythique avec Orphée des favelas, sous les étoiles, dans la cour du Bellecombe. On prévoit d’autres soirées encore, comme le ciné-bingo dans une salle périphérique bien connue, et d’autres surprises. Haut les cœurs et à bientôt !

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#1

Jeudi 17 mai, à 20h30

Eglise St André, 23 rue de Marseille, Lyon 7e

GRAND MESSE DU CINEMA EXPERIMENTAL :

PAOLO GIOLI

Chirurgien du celluloïd, depuis 40 ans Paolo Gioli exhume puis dissèque des images tant anonymes qu’emblématiques de leur époque. En procédant image par image, il les anime, littéralement, leur conférant alors une deuxième vie, un supplément d’âme qui nous happe et nous fascine.

Au programme 5 films de 1979 à 2013 et près d’une heure de programme.

PRIX : 3 / 5 euros

* Projection en pellicule 16mm

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#2

Mardi 22 mai, à 20h30

Au Zola, 117 cours Emile Zola, Villeurbanne

CINÉ-POULPE

AMA-SAN (2016, Japon, 1h43)

Un film de Cláudia Varejåo

Depuis des siècles, une communauté de femmes pêcheuses, les Ama-San, plongent inlassablement à la recherche d’ormeaux et autres coquillages au large de la péninsule d’Izu, un endroit isolé du Japon. Préparations rituelles, routine familiale, fêtes et karaokés, temps suspendu, avec beaucoup de simplicité et d’assurance, ces femmes renversent ainsi les codes du patriarcat établi.

PRIX : 5,80 euros

* Projection suivie d’un échange avec la réalisatrice !

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#3

Mardi 29 mai, à 20h30

Dans le jardin du Shrubbery, 17 rue d’Inkermann, Villeurbanne

JEUX VIRILS, IMAGES SENSIBLES

PLAYING MEN (2017, Slovénie/Croatie, 1h)

Un film de Matjaž Ivanišin

Jouer, histoire connue, est affaire grave. Matjaz Ivanisin vous invite à voyager dans les régions méridionales de l’Europe, dans un monde strictement masculin, là où l’on se palpe sans ménagement jusqu’à faire mettre épaules au sol à son comparse, ou bien dans les étroites ruelles des villages où l’on tente d’exceller au jeté d’un fromage circulaire, où l’on rivalise en hurlant des nombres obscurs, et dans bien d’autres lieux encore, où les hommes, comme leurs ancêtres, se rencontrent encore pour jouer.

Prix libre

* Séance reportée quelques jours plus tard en cas de mauvais temps

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#4

Dimanche 3 Juin, Après midi

Au Fort de Bron

FILMS, ANGOISSE ET PLONGÉE SOUTERRAINE

LE GOUFFRE (2016, France, 52 min.)

Un film de Vincent Le Port

Finistère nord. La morte-saison. C’est le dernier jour de travail pour Céleste, gardienne d’un camping en bord de mer. Elle s’apprête à partir quand un enfant disparaît. Quelque chose bouge dans les bunkers. Ressortirez vous des labyrinthes du fort de Bron ?

+

LA MAISON DU JUGE (27 min.). Superstition villageoise en 16mm. Adaptation d’une nouvelle de Bram Stoker dans la campagne de l’Aisne des années 60 !

Prix libre

* Sur place bronzette, crêpes et buvette, départ des visites guidées des lieux toutes les 15 minutes à partir de 14h

* Projection cinéma dans la réserve de poudre nord à 15h30.

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#5

Samedi 16 juin, 21h

Dans la cour du Cinéma le Bellecombe,

61 rue d’Inkermann, Lyon 6e

SOLEIL BRESIL NOIR

Projection en plein air et en pellicule 35mm

ORFEU NEGRO (1959, Brésil, 1h43)

un film de Marcel Camus

Rio, le carnaval, la plage, la musique de Vinícius de Moraes, un monde de rêve pour y transposer le mythe poignant d’Orphée et d’Eurydice. Alors il était une fois : une jeune campagnarde, issue de la communauté noire brésilienne, elle rencontre Orfeo, conducteur de tramway. La suite, vous la connaissez. Palme d’or au Festival de Cannes.

Prix : 3 euros ou plus si tu peux

* Bar des favelas & restauration dès 20h30, projection à la tombée de la nuit

* Repli dans la salle en cas de pluie.

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#6

Samedi 7 Juillet, 20h30

GRRRND ZERO Hors les murs

CINÉ-BINGO

American Movie (1999, USA, 1h47)

Un film de Chris Smith

Durant deux ans, nous suivons Mark Borchardt dans son projet de réaliser un film d’horreur DIY, avec ses potes, ses voisins, sa famille. Vivant chez ses parents, largement endetté et quelque peu alcoolique, ce ne sera pas facile, mais Mark est tenace et passionné, Bill vend 3000 vidéos VHS pour financer le projet, Mike joue à la loterie. Film culte, grand prix du festival de Sundance.

* Pour cette soirée spéciale, attention émotion, il y aura aussi un BINGO et des concerts !

PRIX LIBRE

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Graphisme par Félicité Landrivon,
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Dimanche 25 mars, 16h
Au Centre Hospitalier Le Vinatier,
95 Bvd Pinel, Bron

PROJECTION FOLLE #5
lieu magique, film culte, 35 mm

La classe ouvrière va au paradis (1971, Italie, 2h)
Un film de Elio Petri, musique d’Ennio Morricone

Lulù Massa est ouvrier modèle dans une usine métallurgique. Ses chefs le prennent comme exemple pour imposer ses cadences stakhanovistes. Alors qu’il se coupe un doigt, les autres ouvriers, par solidarité, se mettent en grève. Lulù décide alors d’engager toute son énergie en faveur du combat syndicaliste.

* Café, thé, goûter dès 15h, viens donc te balader dans le parc !
* En collaboration avec la Ferme du Vinatier

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Affiche : Félicité Landrivon / http://felicitonlandrive.tumblr.com

Ciné-concert : MASSICOT joue Aëlita (science fiction soviétique)

Parmi les premiers films de science fiction soviétiques, le film raconte comment la reine Aëlita, déesse d’une société matérialiste sur Mars, entre en contact avec les cosmonautes soviétiques pour libérer sa planète du totalitarisme. Film culte, longtemps censuré, Aëlita est aussi célèbre pour ses décors futuristes incroyables.

Le groupe Massicot jouera de son Kraut-rock lunaire et tropicale pour accompagner cette révolution interplanétaire.

En collaboration avec l’institut de cinématographie incohérente.

Mercredi 7 Mars, 20h, Au Marché Gare
Prix : 6-8€

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Aelita (1924, URSS, 1h50)
Un film de science-fiction de Yakov Protazanov
D’après le roman d’Alexei Tolstoï.

Synopsis détaillé : Alors que la Russie révolutionnaire sort victorieuse d’une guerre civile, il y a encore sur Mars une société matérialiste dirigée par un régime impérialiste et esclavagiste. La reine Aëlita profite de la visite de cosmonautes soviétiques pour renverser le pouvoir, mais elle semble avoir un deuxième agenda.

Cette science fiction soviétique n’a rien perdu de son panache grâce aux décors futuristes créés par l’artiste Alexandra Exter et des moyens colossaux mis en place par les studios Mezhrabpom.
Par contre, le concept de révolution universelle est amené ici de manière plus modérée et moins prononcée que dans certains films de propagande dirigés par Dziga Vertov ou Sergueï Eisenstein. Le réalisateur Yakov Protazanov propose sa vision d’une évolution vers un socialisme plus modéré avec des personnages aux idéaux ambigus, à tel point que ce film, pourtant très populaire, fut retiré des salles soviétiques jusqu’à la fin de la guerre froide.

Le film sera accompagné d’une bande son originale créée par le groupe punk tropical kraut dissonant genevois Massicot qui viendra soutenir l’effet domino de la révolution interplanétaire soviétique. Avec une guitare électrique obsessionnelle, une basse distordue et une percussion à la rythmique blindée, les trois musiciennes sauront créer l’atmosphère industrio-mécanique qu’il faut pour magnifier ce monument de science fiction.

L’institut de cinématographie incohérente (ioic.ch) est basé à Zürich et a pour vocation de promouvoir le cinéma muet et d’en organiser des projections accompagnées de bandes son originales jouées par diverses formations musicales. L’institut introduira la soirée par une présentation détaillée du film.

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Mardi 27 février, à 20h30
Au Zola, 117 cours Emile Zola, Villeurbanne

CONTES TRANSGENRES

Amours et Métamorphoses (2015, Fr/It, 1h28)
de Yanira Yariv

Près de Rome, les dunes de Sabaudia, les marais du Circée et la cascade montagneuse d’Arpino sont les décors de fabuleuses transformations : Callisto y est changée en ours, Jupiter se métamorphose en Diane, Glaucus devient un monstre marin et la nymphe Salamachis se fond dans le corps du jeune Hermaphrodite. Dans chacune de ces transformations se joue aussi celle de leurs interprètes, questionnant le rôle des identités et des genres.

Projection en présence de la réalisatrice

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Jeudi 22 février, à 20h
À Cyclorama, 56 rue saint-Michel, Lyon 7e

CARTE BLANCHE À ISMAÏL BAHRI

En quête d’imprévisible et d’étonnement, Ismaïl Bahri aime se confronter aux choses qui le dépassent (le vent, la tempête, le feu…). Il façonne ses images à tâtons et s’évertue à inviter une forme de hasard dans l’acte de filmer. Sa caméra accompagne un principe de révélation de l’expérience, de l’autre, de la ville ou du sens lui même, mettant au coeur de son cinéma un véritable suspens. Projection d’une sélection de films, en présence du réalisateur.

Buvette, soleil et tajine pour accompagner le voyage dès 19h !

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Dimanche 18 février de 10h à 18h
à l’Atelier des Canulars, 91 Rue Montesquieu, 69007 Lyon

Workshop de cinéma sans caméra
Initiation au « cinéma fait main » en 16mm
Atelier proposé par le cinéaste argentin Ignacio Tamarit

Du cinéma sans caméra? Peut-il y avoir un film sans caméra?
Les images et les mouvements peuvent-ils être générés sans enregistrement?

L’idée de cet atelier est de tenter de répondre à ces questions en introduisant la technique de l’animation cinématographique sur pellicule, qui remonte au début du XXème siècle, juste quelques années après la naissance du cinématographe, et en même temps, apprendre à faire des films avec nos propres mains, entrer dans le domaine du cinéma photochimique, connaître ces appareils et leurs fonctions.

L’atelier est composé d’une partie théorique pour une contextualisation historique de la technique, du visionnage de différentes œuvres des cinéastes, ainsi qu’un partie pratique, où nous allons apprendre à utiliser les différentes techniques d’intervention sur pellicule et l’utilisation des outils pour faire et projeter un film sur support argentique.

L’objectif est de permettre aux participants de se positionner de façon critique et réflexive vis-à-vis du support cinématographique, et de pouvoir créer un film en appliquant les techniques apprises.

L’atelier est destiné à tous ceux qui veulent expérimenter le support argentique et il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances préalables.

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Ignacio Tamarit (Buenos Aires, Argentine) est cinéaste, enseignant et musicien. Il a étudié au Centro de Investigación Cinematográfica et à la Facultad de Filosofía y Letras, à l’Université de Buenos Aires. Il a donné des ateliers de cinéma à la galerie d’art contemporain Big Sur, au C3 Centro Cultural de la Ciencia et au Musée du Cinéma Usina Audiovisuel, où il travaille également en tant qu’archiviste, programmeur et commissaire de cinéma. Ses films ont été montrés au Museo de Arte Contemporáneo de Mar del Plata (Argentine), Centro Cultural San Martín (Argentine), Palais de Glace (Argentine) Festival du film Onion City (États-Unis), Slamdance Film Festival (États-Unis), Festival Internacional de Cine de Mar del Plata (Argentine), BAFICI (Argentine), Festival International du Film d’Edimbourg (Ecosse), (S8) Mostra de Cinema Periférico (Espagne), Festival Expérimental du Film et de la Vidéo (Corée), Festival Internacional de Cine Independiente Lima (Pérou ), KLEX (Malasia), Österreichisches Filmmuseum (Autriche), Antimatter Media Art (Canada), Curta 8 (Brésil) et Los Angeles Film Forum (USA) entre autres.

Photo : Stefano Miraglia

Dimanche 18 février à 18h30
à l’Atelier des Canulars, 91 Rue Montesquieu, 69007 Lyon

Cinéma expérimental argentin
Carte blanche à Ignacio Tamarit

Dimanche 28 janvier, à 17h30
La Boca, 15 Rue Louis Adam, Villeurbanne

L’AMOUR À L’ITALIENNE
Enquête sur la sexualité en Italie

D’amore si vive (1983, Italie, 1h35),
un documentaire de Silvano Agosti

« La tendresse sans sexualité ni amour engendre l’hypocrisie. La sexualité sans tendresse ni amour engendre la pornographie. L’amour sans tendresse ni sexualité engendre le mysticisme. » Durant trois années, Silvano Agosti a rencontré et interrogé la population de Parme sur ces trois éléments constitutifs du sentiment amoureux. Il en a extrait 7 portraits.

Projection précédée de courts-métrages italiens et de l’apéro spritz et antipasti !

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Affiche : Félicité Landrivon / http://felicitonlandrive.tumblr.com