Le collectif M\u00e9t\u00e9orites et le March\u00e9 Gare Cin\u00e9-Club pr\u00e9sentent \u2026<\/p>\n
Cin\u00e9-concert : MASSICOT joue A\u00eblita (science fiction sovi\u00e9tique)<\/p>\n
Parmi les premiers films de science fiction sovi\u00e9tiques, le film raconte comment la reine A\u00eblita, d\u00e9esse d\u2019une soci\u00e9t\u00e9 mat\u00e9rialiste sur Mars, entre en contact avec les cosmonautes sovi\u00e9tiques pour lib\u00e9rer sa plan\u00e8te du totalitarisme. Film culte, longtemps censur\u00e9, A\u00eblita est aussi c\u00e9l\u00e8bre pour ses d\u00e9cors futuristes incroyables.<\/p>\n
Le groupe Massicot jouera de son Kraut-rock lunaire et tropicale pour accompagner cette r\u00e9volution interplan\u00e9taire.<\/p>\n
En collaboration avec l\u2019institut de cin\u00e9matographie incoh\u00e9rente.<\/p>\n
Mercredi 7 Mars, 20h, Au March\u00e9 Gare
\nPrix : 6-8\u20ac<\/p>\n
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Aelita (1924, URSS, 1h50)
\nUn film de science-fiction de Yakov Protazanov
\nD’apr\u00e8s le roman d’Alexei Tolsto\u00ef.<\/p>\n
Synopsis d\u00e9taill\u00e9 : Alors que la Russie r\u00e9volutionnaire sort victorieuse d\u2019une guerre civile, il y a encore sur Mars une soci\u00e9t\u00e9 mat\u00e9rialiste dirig\u00e9e par un r\u00e9gime imp\u00e9rialiste et esclavagiste. La reine A\u00eblita profite de la visite de cosmonautes sovi\u00e9tiques pour renverser le pouvoir, mais elle semble avoir un deuxi\u00e8me agenda.<\/p>\n
Cette science fiction sovi\u00e9tique n\u2019a rien perdu de son panache gr\u00e2ce aux d\u00e9cors futuristes cr\u00e9\u00e9s par l\u2019artiste Alexandra Exter et des moyens colossaux mis en place par les studios Mezhrabpom.
\nPar contre, le concept de r\u00e9volution universelle est amen\u00e9 ici de mani\u00e8re plus mod\u00e9r\u00e9e et moins prononc\u00e9e que dans certains films de propagande dirig\u00e9s par Dziga Vertov ou Sergue\u00ef Eisenstein. Le r\u00e9alisateur Yakov Protazanov propose sa vision d\u2019une \u00e9volution vers un socialisme plus mod\u00e9r\u00e9 avec des personnages aux id\u00e9aux ambigus, \u00e0 tel point que ce film, pourtant tr\u00e8s populaire, fut retir\u00e9 des salles sovi\u00e9tiques jusqu\u2019\u00e0 la fin de la guerre froide.<\/p>\n
Le film sera accompagn\u00e9 d\u2019une bande son originale cr\u00e9\u00e9e par le groupe punk tropical kraut dissonant genevois Massicot qui viendra soutenir l\u2019effet domino de la r\u00e9volution interplan\u00e9taire sovi\u00e9tique. Avec une guitare \u00e9lectrique obsessionnelle, une basse distordue et une percussion \u00e0 la rythmique blind\u00e9e, les trois musiciennes sauront cr\u00e9er l\u2019atmosph\u00e8re industrio-m\u00e9canique qu\u2019il faut pour magnifier ce monument de science fiction.<\/p>\n
L\u2019institut de cin\u00e9matographie incoh\u00e9rente (ioic.ch) est bas\u00e9 \u00e0 Z\u00fcrich et a pour vocation de promouvoir le cin\u00e9ma muet et d\u2019en organiser des projections accompagn\u00e9es de bandes son originales jou\u00e9es par diverses formations musicales. L’institut introduira la soir\u00e9e par une pr\u00e9sentation d\u00e9taill\u00e9e du film.<\/p>\n
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