{"id":346,"date":"2010-04-06T19:35:54","date_gmt":"2010-04-06T18:35:54","guid":{"rendered":"http:\/\/www.barbapop.com\/?p=346"},"modified":"2013-07-07T19:52:52","modified_gmt":"2013-07-07T18:52:52","slug":"valvert","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/www.barbapop.com\/valvert\/","title":{"rendered":"Valvert"},"content":{"rendered":"

MARDI 6 AVRIL 2010<\/span><\/strong>
\n<\/span><\/span>\u00e0 20h30<\/span>
\n<\/span><\/strong>
\nProjection in\u00e9dite, en avant premi\u00e8re, s\u00e9ance unique,\u00a0<\/strong>tout \u00e0 fait exceptionelle, <\/strong>bien sur bien sur, \u00e0 Lyon de\u2026<\/p>\n

VALVERT<\/span><\/strong>
\nun film de Val\u00e9rie Mr\u00e9jen<\/strong>
\n(52 min., 2008, 35mm)<\/p>\n

Dans un h\u00f4pital psychiatrique de Marseille cr\u00e9\u00e9 au milieu des ann\u00e9es 70, dans un esprit d\u2019ouverture et de libre circulation, voici un portrait m\u00ealant entretiens avec des soignants et sc\u00e8nes de la vie des patients. Gestes r\u00e9p\u00e9titifs, actions dont le sens nous \u00e9chappe, visages muets, regards troubl\u00e9s\u2026 diff\u00e9rents comportements de la folie ordinaire.<\/em><\/p>\n

\u00ab Lorsque j\u2019ai commenc\u00e9 \u00e0 pr\u00e9parer le tournage de Valvert, l\u2019une des contraintes fix\u00e9es par la direction de l\u2019h\u00f4pital \u00e9tait de ne pas filmer les patients. Ce film est en effet n\u00e9 d\u2019une commande de deux psychiatres et deux infirmiers psychiatriques, d\u00e9sireux de faire enregistrer par un regard ext\u00e9rieur, la parole des soignants. Au cours des premiers rep\u00e9rages, je me suis assez vite rendu compte qu\u2019il serait vraiment dommage de ne pas filmer la vie quotidienne dans les pavillons, les all\u00e9es et venues, et bien s\u00fbr les patients. Le film s\u2019articule donc autour de moments d\u2019interview de membre du personnel, infirmiers, ASH (agents de service hospitalier), m\u00e9decins etc. et s\u2019attache \u00e0 suivre le mouvement et l\u2019activit\u00e9 \u2013 ou quelquefois le manque d\u2019activit\u00e9 – \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur de l\u2019h\u00f4pital. Les extraits d\u2019interview, que l\u2019on retrouve en pointill\u00e9 au long du film, abordent notamment le travail des \u00e9quipes et l\u2019\u00e9volution des pratiques de soin depuis la cr\u00e9ation de ce lieu dans les ann\u00e9es 70. Un patient, qui vient de lui-m\u00eame s\u2019installer devant la cam\u00e9ra, \u00e9voque lui aussi les changements constat\u00e9s, la r\u00e9duction du personnel, la place des m\u00e9dicaments, les r\u00e8gles de s\u00e9curit\u00e9…<\/p>\n

Tourn\u00e9 en \u00e9quipe tr\u00e8s l\u00e9g\u00e8re, le film suit certains \u00e9v\u00e9nements, observe les situations qui se pr\u00e9sentent, s\u2019attache \u00e0 capter des conversations ou logorrh\u00e9es plus ou moins intelligibles et d\u00e9crypt\u00e9es en simultan\u00e9 par le personnel aguerri. Gestes r\u00e9p\u00e9titifs, actions dont le sens nous \u00e9chappe, visages muets, regards troubl\u00e9s\u2026 Valvert tente \u00e9galement de dresser le portrait d\u2019un groupe de gens au quotidien. \u00bb
\nVal\u00e9rie Mr\u00e9jen<\/p>\n

++++<\/p>\n

ONZE REPAS<\/strong><\/span>
\nun film de Louise H\u00e9mon<\/strong>
\n(29 min., 2010, HDV)<\/p>\n

Au sein de pays riches et d\u00e9velopp\u00e9s, certaines personnes, majoritairement des jeunes filles, le plus souvent de bonne famille, refusent de s’alimenter…
\nUne absurdit\u00e9 ?<\/em><\/p>\n

Onze repas saut\u00e9s, consign\u00e9s dans un petit livret par Bertille, jeune fille flottante, autour d\u2019une r\u00e9alit\u00e9 qui lui \u00e9chappe un peu plus \u00e0 chaque plan. Des C\u00e9lestins o\u00f9 elle travaille comme ouvreuse, \u00e0 l\u2019universit\u00e9 o\u00f9 elle \u00e9tudie, Bertille s\u2019\u00e9loigne r\u00e9solument des autres, jusque dans sa chambre, th\u00e9\u00e2tre d\u2019hallucinations. Bertille s\u2019affame pour r\u00e9sister aux injonctions du monde et s\u2019\u00e9lance \u00e0 corps perdu dans les affres de l\u2019anorexie. Portrait f\u00e9minin d\u2019une solitude contemporaine, Onze repas propose une approche po\u00e9tique de la tristesse et de la maladie.<\/p>\n

– EN PR\u00c9SENCE DES REALISATRICES –<\/strong><\/span><\/p>\n

Au ZOLA
\n117, Cours Emile Zola
\nVilleurbanne<\/p>\n

\"vv\"<\/a><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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